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Chapitre 17 : 7 clés pour une prise de parole réussie, la 5ème va vous surprendre !

Chapitre 17 : 7 clés pour une prise de parole réussie, la 5ème va vous surprendre !

Vous êtes dirigeant ou manager d'une équipe et vous devez faire une présentation de vos réalisations, d'un bilan ou d'un projet ? Vous souhaitez être impactant, embarquer l'auditoire et faire passer les bons messages ?
Sauf que prendre la parole en public n'est pas forcément votre activité favorite....

Tout d’abord, je tiens à m’excuser pour le titre de cet article : je m'initie au webmarketing et je vous avoue tester quelques basses manœuvres d'incitation au clic.

Le séminaire est pour bientôt et un mélange d'appréhension et d'excitation commence à poindre, et à mesure que la date approche, celui-ci occupe de plus en plus de place dans votre esprit. Cette sensation est comme le co-pilote nerveux et envahissant assis à vos côtés lors du rallye automobile de vos espérances (ceci est une envolée lyrique). Faisons de cette sensation un allié plutôt qu'un adversaire.

55 % de la population appréhende la situation de prise de parole en public, et près d’une personne sur trois renonce à s’exprimer devant un groupe. 
(L'Estime de soi / Odile Jacob 2000)

1 Souriez

Captain Obvious a encore frappé : on peut difficilement faire plus évident comme conseil.

Pourtant, le stress aidant -ou justement, n'aidant pas- on perd en lucidité, en objectivité sur soi et on ne se voit pas faire. On risque de se raidir et d'adopter une expression fermée.

Le plus long discours, c'est votre visage qui est en train de le faire sur votre état d'esprit.

Collez lui un sourire dessus, comme un tuteur pour un plant de tomate (ceci est une métaphore agricole et acrobatique).
Le sourire est un moyen de communication simple. Pensez-y dès le début.

Si les annonces sont dures et que le sourire est un peu forcé, comme un sourire de politesse, il exprime un "je te vois et je suis avec toi" qui met de l'huile dans les rouages de votre communication. Il ne dit pas que vous êtes content ou inconscient de ce qui se joue, il dit que vous êtes connecté à celui que vous regardez et qui vous regarde.
Souriez dès le début, en balayant la salle du regard.

2 Préparer tout. Ou au moins l'intro. Ou au moins les premières phrases

Que vous soyez très à l'aise à l'oral ou que le trac vous tourneboule les entrailles, un bon moyen de lutter contre l'appréhension est de se concentrer sur ce qu'on maîtrise. Se focaliser sur ce qu'on fait en se répétant, mentalement ou non, ce qu'on va dire est un bon moyen d'empêcher son esprit de se disperser. Dans votre tête, prenez la parole pour contrer toutes les petites voix agaçantes qui vous critiquent ou vous rappellent pourquoi cela n'ira pas.

Voilà pourquoi préparer votre intervention en l'écrivant est un bon moyen de reprendre la main sur ce moment, et de ne pas le subir.
L'introduction donne le ton. Il chauffe le moteur et vous permet d'installer votre rythme et de placer votre voix. Préparez bien les première phrases. Répétez-les vous mentalement avant de vous lancer. Puis la première phrase. Puis les premiers mots. Comme un mantra.

3 Un problème ou un imprévu, c'est le destin qui a un humour bien à lui!

Lors de la présentation de Windows 98 à la presse, nul doute que celui qui prenait la parole, debout derrière le pupitre juste à côté de Bill Gates avait parfaitement préparé son intervention. Il avait peut-être même testé la démonstration des nouvelles fonctionnalités 20 fois. Et pourtant.
Et pourtant le fameux écran bleu (Blue Screen of Death) signe d'un plantage de la machine est apparu.

Votre présentation plante, votre micro ne marche plus, vous avez un trou de mémoire, le téléphone dans votre poche se met à sonner...
Bien sûr qu'il n'est pas agréable d'être pris en défaut et de se retrouver à devoir gérer un imprévu.

Dans ce cas là, 2 choses:
1) Ralentir et prendre son temps
2)Dédramatiser

Reconnaître qu'on est un peu nerveux et que peut-être cela se voit. Rire de soi quand l'ordinateur plante "Déjà que c'est pas un exercice facile pour moi, si en plus l'ordinateur plante..." Ironiser "par souci d'exemplarité, mon téléphone vous rappelle d'éteindre vos portables". Bref, rire de soi est la clé pour désamorcer la situation.

La bonne réaction est de faire preuve d'humilité et de viser l'empathie de l'auditoire -sans tomber dans l'apitoiement- plutôt que de vouloir sauver les apparences, de chercher à cacher quelque chose que tout le monde voit, ou -pire- de chercher un coupable.

Faute avouée à demi-pardonnée, faute assumée totalement pardonnée.

4 Respirer par le ventre

Juste avant de vous lancer. Je ne suis pas sophrologue, je ne sais pas pourquoi ça marche.
Mais ça marche.

5 Le silence

Le silence est votre meilleur allié. Il permet de susciter l'intérêt en créant un peu de suspens.
Avant de commencer votre prise de parole, balayez l'audience en comptant 3 secondes.
Cela vous paraîtra interminable. En revanche, tout le monde va peu à peu se taire et focaliser son attention sur vous.
C'est le moyen le plus  simple de rendre le moment solennel et de rendre ce que vous allez dire important.
De même, tout au long de votre intervention, marquez des blancs entre vos différentes idées ou pour appuyer une transition.

6 Ra. Lent. Issez

Beaucoup de personnes en situation  de stress accélèrent leur débit de parole. On veut en finir le plus vite possible avec cette intervention. Ou on se dit que pour ne pas ennuyer l'auditoire il faut donner beaucoup très vite, pour en finir le plus vite possible.

L'orateur est souvent dans un espace-temps différent de celui de son auditoire, l'adrénaline a tendance à distordre sa perception.

Alors n'hésitez pas à ralentir, à prendre votre temps.

7 Vous n'êtes pas stressé(e)

C'est une astuce qu'a partagé Simon Sinek dans l'une de ses interviews : en regardant les Jeux Olympiques, il avait observé que beaucoup de journalistes sportifs demandaient aux athlètes: "Êtes-vous nerveux ? " Et tous répondaient: "non."
Pourquoi ? Parce qu'ils ne se voyaient pas comme stressés.

Le stress fait augmenter le rythme cardiaque, empêche de dormir, rend fébrile.
L'excitation fait augmenter le rythme cardiaque, empêche de dormir, rend fébrile.

Ce sont les mêmes symptômes. Pourquoi appeler cela de telle ou telle façon ? Pourquoi ne pas appeler cet état différemment ?

Coupez la parole aux petites  voix agaçantes et imposez leur votre propre vérité en vous répétant mentalement une phrase..

Remplacez "je suis stressé" en "c'est excitant".

Vous pouvez utiliser d'autres expressions, jusqu'à trouver celle qui fonctionne le mieux sur vous: "cela va être génial!" "ça va être amusant!" etc...

Certains diront que c'est de la méthode Coué, ou de l'auto-manipulation.
En effet.

8 Faites simple

(Finalement, on partage avec vous 8 astuces, parce qu'on est généreux chez Chapters).

Il s'agit de communication orale. Il y a une déperdition d'information très importante entre ce que vous dites et ce qui sera retenu. Pour chaque information, posez-vous la question du niveau de détail nécessaire pour que celle-ci soit digeste.

Faites des phrases courtes.
Evitez les doubles négations: "il ne serait pas inutile de..."
Lorsque vous présentez une idée, illustrez là avec un ou deux exemples, pas plus. Il n'y a peut-être pas besoin de couvrir les exceptions ou les cas particuliers.

A vouloir trop en dire, on se retrouve pris par le temps et le risque est d’accélérer le débit, rendant le message peu compréhensible.

Tout ira bien!

Si, si tout ira bien!

Pour finir, une petite information pour dédramatiser: 2 semaines après une présentation, on se souvient de 2% de ce qui nous a été dit à l'oral.
Donc finalement, peaufinez et soyez impactant sur les 2% ....et souriez pour tout le reste !

Wednesday June 10th 2020 par Pierre Le Leuch